11 janvier 2024

LE MOT DE L’ACTU

Biodéchets
Quel est le point commun entre un reste de gratin de pommes de terre, un trognon de poire, des feuilles mortes et de la pelouse coupée ? Tous font partie des « biodéchets » qui représentent un tiers du contenu de notre poubelle grise et finissent brûlés ou enterrés. Or, les déchets verts et alimentaires sont une ressource importante pour nourrir les sols agricoles et produire du biogaz. C’est pourquoi depuis le 1 er janvier 2024, toutes les collectivités doivent proposer une solution de tri à leurs habitants. Alors, concrètement, que va-t-il se passer ?
Je veux en savoir plus
Sylvain Waserman et toute l’agence vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2024.

La transition en actions

L’hydrogène renouvelable arrive à l’aéroport de Toulouse-Blagnac
#Energies #Mobilité / Transport
La 1ère station d’Europe de production et distribution d’hydrogène vert en zone aéroportuaire a été inaugurée en décembre dernier. Véritable solution d’envergure, le site pourra alimenter jusqu’à 200 véhicules utilitaires légers ou une vingtaine de bus par jour pour transporter les voyageurs et salariés de l’aéroport Toulouse-Blagnac.
Pour en savoir plus
Imaginer le tourisme côtier en région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2050
#Tourisme durable #Changement climatique #Énergies
L’ADEME PACA a imaginé 4 récits-fictions basés sur les scénarios Transition(s) 2050 sur l’avenir du tourisme sur le littoral méditerranéen. Du scénario le plus ambitieux à la fuite en avant, découvrez le champ des possibles.
Lire l’article
En Pays de Vilaine, le tri des biodéchets fonctionne déjà très bien !
#Collectivités #Déchets
Le SMICTOM des Pays de Vilaine a réduit de 59 % les ordures ménagères sur son territoire ces quatre dernières années. Comment ? En collectant 30 kg de biodéchets par an et par habitant ! Retour sur une success story qui fête ses 10 ans.
Je consulte l’article

LES ÉCLAIREURS

#Société / Politiques publiques #Consommation responsable
« Aujourd’hui, 7 vêtements sur 10 sont du low cost »
Julia Faure
Fondatrice de Loom, coprésidente du Mouvement Impact France
Chaque année en France, près de 3,3 milliards de vêtements, chaussures, linge de maison sont mis sur le marché, soit plus de deux fois plus que dans les années 80. L’industrie textile émet aujourd’hui autant de gaz à effet de serre que le secteur aérien. Alors que les soldes d’hiver sont lancées et que la fast fashion n’a jamais été aussi présente, comment inverser la tendance ? Nous avons interrogé Julia Faure, fondatrice de la marque éthique Loom, membre de l’association En Mode Climat et coprésidente du Mouvement Impact France.
Julia, selon vous, quelles actions mener pour réduire l’impact de l’industrie textile ?
« Produire mieux et acheter moins ! La seule vraie solution, c’est la sobriété. Côté consommateurs, il faut évidemment essayer d’acheter local. Côté marques, il faut produire dans des pays où le salaire minimum permet de vivre décemment et arrêter d’inciter les gens à consommer. Chez Loom, la marque éthique que j’ai lancée, nous ne faisons pas de soldes, pas de promotions, pas de pub. Et ça fonctionne depuis déjà 5 ans. »
Avec l’inflation et la diminution du pouvoir d’achat, les soldes ne sont-elles pas une alternative pour les foyers en difficulté ?
« C'est une illusion de croire que le low cost est une solution à la pauvreté. Au contraire il la crée, car pour obtenir ces produits à bas coût, on délocalise notre industrie, on perd des emplois en France, des impôts, de la richesse… Le textile participe à hauteur de 12 milliards d’euros par an à notre déficit commercial ! Le low cost n’est pas une réponse à la pauvreté, sinon cela fait longtemps qu’il n’y aurait plus de précarité en France. C’est un secteur qui crée et se développe sur la paupérisation d’une société. Par ailleurs, il n’y a pas que les acheteurs les plus modestes qui profitent des bas prix, tout le monde cherche à acheter pas cher : 7 vêtements sur 10 vendus en France sont du low cost. »
Découvrez la suite de l’interview

LE CHIFFRE

8/10

A offre équivalente, c’est le nombre de salariés qui choisiraient de rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique.


Ce chiffre traduit la montée croissante de la sensibilité écologique des salariés en entreprise. Motivés par le développement de la fonction RSE et l’émergence de nouvelles contraintes réglementaires, les salariés deviennent des « écotafeurs » qui s’organisent, grâce à différents dispositifs pour faire évoluer leur entreprise sur ces questions écologiques. ECOTAF, étude sociologique menée par l’ADEME fait le point sur cette pratique.
Retrouvez notre décryptage

LA RECOMMANDATION

#Changement climatique  #Biodiversité
France Pele, responsable des relations presse et médias de l’ADEME vous recommande :
le podcast « Super Green Me », journal de bord du journaliste Lucas Scaltritti qui nous invite chaque semaine au cœur de sa transition écologique. Une aventure qui n’est pas de tout repos.
Dans cet épisode, produit en partenariat avec l’ADEME, il propose des clés pour se sortir des mailles du greenwashing.

Bonne écoute et rendez-vous dans deux semaines pour un nouveau partage inspirant et résolument engagé !

ON S’Y RETROUVE !

30 jan. -
1er fév.
Paris
Le salon dédié aux solutions Hydrogène revient pour la 14e édition à Paris.
3-6
avr.
Le Havre
Fait son grand retour au carré des Docks du Havre. Collectivités, entreprises, citoyens, échangeons ensemble autour des solutions qui permettent d’agir pour la transition écologique.

AVANT DE PARTIR

Les dernières publications de l’ADEME
Nous suivre
Pour ne rien manquer des actualités de l’ADEME et de la transition écologique, abonnez-vous à nos réseaux sociaux !

Pour un numérique responsable

Pour vos conférences téléphoniques de longue durée, saluez-vous en visio et poursuivez l’échange en audio
Pour plus de conseils, rendez-vous ici
Et notre impact ?
Cette newsletter a été pensée et développée avec un objectif d’éco-conception.
Si vous avez aimé cette newsletter, partagez-la et faites circuler les bonnes idées pour la transition écologique !

Crédit photo : Getty Images, Romy Alizée, ADEME et Olivier Bonhomme

Vous recevez cet e-mail car vous êtes inscrit sur une liste de diffusion ADEME.

Pour modifier vos abonnements à l'ADEME, réglez vos préférences ici.
Pour ne plus recevoir de messages de notre part, il suffit de vous désinscrire ici.

En ouvrant cet e-mail, vous acceptez le dépôt de nos cookies et ceux de nos partenaires à des fins de personnalisation d'annonces commerciales, de mesure ou d'analyse. Pour en savoir plus, suivez cette page.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, d'opposition, de portabilité, de limitation et de suppression de vos données personnelles auprès de l'ADEME, responsable de traitement. Pour les exercer, contactez-nous par e-mail à rgpd@ademe.fr

  © 2024, ADEME - Tous droits réservés