La Stratégie Nationale Alimentation Nutrition Climat (SNANC) inscrite dans la loi climat et résilience a été mise en consultation par le gouvernement.
Très attendue, cette stratégie interministérielle a vocation à définir les orientations politiques à horizon 2030 pour favoriser l'alimentation saine et durable, en croisant les enjeux environnementaux, socioéconomiques et en terme de santé publique. Ces orientations seront déclinées dans les prochains programmes 2025 - 2030 cadrant les orientation en matière de nutrition santé (programme national nutrition santé 5) et d'alimentation (programme national de l'alimentation 4).
La consultation publique est ouverte du 4 avril au 4 mai.
Participez aux 5e Rencontres de l'alimentation durable
La fondation Daniel et Nina Carasso organise les 5èmes rencontres de l'alimentation durable à Paris le 16 septembre prochain, rendez-vous incontournable des acteurs de l'alimentation pour échanger sur les leviers de mobilisation et partager des expériences et initiatives inspirantes.
Les interventions de cette édition ont vocation à alimenter les réflexions sur la thématique suivante : quelles alliances et mobilisations pour impliquer plus largement et redonner de l’élan à nos actions en faveur de l'alimentation durable ?
Deux tables rondes en plénières seront consacrées aux réalités économiques et à l’indispensable mobilisation des entreprises, ainsi qu'à l’art au service de la transition.
Plusieurs sessions, en cours de construction, traiteront tout au long de la journée de sujets qui s’illustrent par leur caractère émergent, leur actualité ou leurs avancées : la pêchécologie, la sécurité sociale de l’alimentation, la restauration commerciale, la mobilisation des élus locaux et des citoyens dans la perspective des municipales, la démocratie agricole, l’alimentation durable dans les médias, les coopérations agricoles...
Les sessions plénières pourront être suivies en distanciel.
Cet évènement est organisé en partenariat avec l'ADEME, AgroParistech, la Banque des territoires, la chaire Unesco Alimentations du monde, la Fondation de France, le RESES et le MRJC.
Les 2e rencontres des fermes publiques se tiendront à Epinal
Suite au succès des premières rencontres organisées en 2024, Mouans-Sartoux, Potagers et compagnie et la ville d'Epinal organisent les deuxièmes rencontres les 18 et 19 juin prochain.
Vous faites partie de la centaine de fermes publiques qui existent en France ou vous avez le projet d’en développer une ? Ces rencontres sont l'occasion pour tous les porteurs de projets de s'inspirer des démarches existantes, de partager leurs retours d'expériences et d'identifier les leviers d'action pour dépasser les freins techniques ou économiques à la mise en place de ces projets nourriciers, à l'échelle municipale, intercommunale ou départementale.
Vous pouvez accéder sur le site du réseau des fermes publiques au compte rendu des échanges des rencontres 2024, au 1er répertoire des fermes publiques, ainsi qu'au programme des rencontres 2025 et au formulaire d'inscription.
L'ANSES publie 4 avis sur les régimes végétariens, les aliments ultratransformés et la consommation de soja
Entre janvier et mars, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) a publié plusieurs expertises clés sur les liens entre alimentation et santé.
En janvier, elle a publié un avis sur les effets potentiels des aliments dit ultratransformés sur notre santé. L'Agence pointe le lien entre la consommation de tels aliments et un risque plus élevé de développer des maladies chroniques (diabète de type 2, maladies cardioneurovasculaires, certains cancers...).
En mars, elle a publié deux expertises sur les régimes végétariens:
un avis qui propose des repères alimentaires destinés aux personnes suivant un régime végétarien. L’objectif est de leur permettre d’optimiser leurs apports nutritionnels en tenant compte de leurs habitudes alimentaires et en limitant leur exposition aux contaminants.
un rapport qui précise les bénéfices et risques pour la santé associés aux régimes végétariens. Cette revue scientifique conclut que le régime végétarien est associé à un risque plus faible de développer un diabète de type 2 ainsi que d'autres pathologies (certains cancers, cardiopathies, maladies ophtalmologiques...). En revanche, cette analyse indique que le régime végétarien est associé à un risque plus élevé de fractures osseuses et d’hypospadias (malformation congénitale de l’urètre), ainsi qu'un statut nutritionnel en fer, iode, vitamines B12 et D et un équilibre phosphocalcique moins favorables que les non végétariens.
Enfin, l'ANSES a publié un avis sur l'impact des isoflavones sur la santé. Elle indique qu'une consommation excessive de ces substances peut avoir des effets nocifs sur la santé, en particulier sur le système reproducteur. Le soja étant la principale source d'isoflavones, elle recommande de ne pas en servir en restauration collective pour éviter une surconsommation.
Prospective : quelle évolution des régimes alimentaires des ménages pour s'inscrire dans une démarche de transition ?
Construit par l'IDDRI et I4CE, le scénario TRAMe2035 vise à répondre à deux questions :
la demande alimentaire (en produits carnés) peut-elle évoluer en cohérence avec les enjeux environnementaux, de santé et les aspirations d’une diversité de groupes sociaux ?
Quels changements dans les environnements alimentaires seraient nécessaires pour ce faire ?
Le scénario TRAMe2035 propose une trajectoire à horizon 2035 d’évolution de la demande alimentaire en s'appuyant sur une méthodologie originale couplant sociologie, modélisation quantitative et étude des politiques publiques.
L'originalité de la démarche repose sur l'élaboration de récits décrivant les trajectoires de changement de 12 groupes sociaux représentatifs de la société française entre 2023 et 2035.
Etude du gaspillage alimentaire dans les transports de voyageurs
4 compagnies de transport (maritime, fluvial, ferroviaire) ont participé à une opération témoin sur la réduction du gaspillage et des déchets liés à l’alimentation à bord.
Après un diagnostic initial ayant permis d’évaluer les gisements de gaspillage et les coûts financiers et environnementaux associés ainsi que d’identifier les principales causes de gaspillage alimentaire, chaque compagnie a pu tester des actions à bord. 4 livrables sont disponibles :
La synthèse de l’étude
Le guide de bonnes pratiques pour permettre aux autres compagnies de mettre en place des actions de réduction
Baromètre des projets alimentaires territoriaux (PAT)
France PAT publie quelques chiffres clés pour 2024. Ils apportent une vision de l'état des lieux des PAT concernant notamment leur portage, leur répartition, ainsi que quelques données sur la population couverte, le nombre d'exploitations agricoles concernées...
Quelle place pour les acteurs économiques et en particulier ceux de la grande distribution dans les projets alimentaires territoriaux (PAT) ?
Dans le cadre de son 2ème focus, France PAT montre leur intégration est encore marginale. Pourtant 80% de la consommation alimentaire des Français passe par la grande distribution. Vous retrouverez dans cette étude une analyse statistique, un décryptage des actions, trois retours d’expérience et l’exploration de deux initiatives pour accélérer la dynamique.
ALTAA met à disposition des territoires une boîte à outils pour les aider à faire évoluer les environnements alimentaires
De nombreux acteurs - associations, collectivités, organismes de recherche, entreprises - agissent pour faire évoluer les environnements alimentaires sur les territoires. Leurs initiatives, leviers d’actions, leurs ressources et outils sont recensés dans la nouvelle boîte à outils d’ALTAA pour inspirer le passage à l’action ou renforcer les démarches de ceux qui agissent déjà. Vous y trouverez:
une cartographie de plus de 200 initiatives inspirantes ;
35 leviers d’actions ;
des outils et méthodologies, rapports et études, ateliers et webinaires pour renforcer vos actions.
Cette boîte à outils s’enrichira au fur et à mesure de l’avancée des travaux collectifs.
17% de la surface agricole utile française : c'est l'empreinte sol des produits alimentaires importés
La Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) a comme objectif de mettre fin d’ici 2030 à l’importation de produits forestiers ou agricoles non durables contribuant à la déforestation. Elle cible dans un premier temps le soja, l’huile de palme, le bœuf et ses coproduits, le cacao, l’hévéa, ainsi que le bois et ses produits dérivés. Le règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts de 2023 ajoute à cette liste le café.
Le ministère en charge de la transition écologique publie une étude qui présente une estimation de l’origine réelle de ces produits importés en France et de leur empreinte terre, c’est-à-dire la surface nécessaire à la production de ces matières premières à risque de déforestation importée. Cette empreinte terre (hors bois et papier et y compris café) est estimée à 4 967 000 hectares en moyenne par an, soit l’équivalent de 17 % de la surface agricole utile française. Le soja représente 31 % de l’empreinte, dont 6 % de soja « caché » dans l'alimentation des animaux importés.
Terre de Liens publie une étude sur la souveraineté alimentaire
Dans son rapport, Terre de Liens montre la forte déconnexion qui existe entre la production agricole nationale et notre consommation alimentaire. Il met en lumière que malgré la capacité théorique de nourrir la population française en termes de surfaces agricoles disponibles, 43 % des terres agricoles sont consacrées à des productions destinées à l'export.
Pour atteindre la souveraineté alimentaire, Terre de Liens appelle les autorités nationales à accélérer la transition en accompagnant l'ensemble du système agricole et alimentaire : producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs.
Diffusion du documentaire "On mange quoi ? Des idées pour mieux se nourrir demain"
Se nourrir, nourrir ses enfants, c’est la première des priorités. Pendant des siècles, nos modes d’alimentation n’ont pas beaucoup évolué. Mais ces cinquante dernières années, notre façon de manger a été totalement bouleversée. Nos repas sont devenus plus variés, plus accessibles, plus rapides. Or cette opulence alimentaire a un prix : à elle seule, l’alimentation représente un quart de nos émissions de gaz à effet de serre. Il est urgent de repenser nos menus pour changer notre empreinte environnementale.
Dans ce film signé Bertrand Delapierre et Sophie Roland, Thomas Sotto part à la rencontre de celles et ceux qui ont des idées parfois toutes simples, parfois extraordinaires, pour continuer à nous nourrir tout en réduisant fortement notre impact. Les intervenants:
Jean-Marc Jancovici, ingénieur, inventeur du bilan carbone
Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité
Béatrice Morio, chercheuse en physiologie de la nutrition auprès de l’INRAE
Sarah Martin, cheffe du service Agriculture, Forêts et Alimentation à l’ADEME
Le documentaire sera diffusé le 28 avril à 21h05 sur France 5.
Colloque de restitution de l’étude INRAE-Ifremer «Agriculture, aquaculture, pêche : impacts des modes de production labellisés sur la biodiversité» - format mixte Paris / en ligne
Les Français.es parlent agriculture et alimentation: comment engager davantage en faveur des transitions, atelier organisé par Parlons Climat en partenariat avec ALTAA - en ligne
Colloque de restitution de l'expertise scientifique collective INRAE-CNRS «Plastiques utilisés en agriculture et pour l’alimentation : usages, propriétés et impacts» - format mixte Paris / en ligne
En ouvrant cet e-mail, vous acceptez le dépôt de nos cookies et ceux de nos partenaires à des fins de personnalisation d'annonces commerciales, de mesure ou d'analyse. Pour en savoir plus, suivez cette page. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, d'opposition, de portabilité, de limitation et de suppression de vos données personnelles auprès de l'ADEME, responsable de traitement. Pour les exercer, contactez-nous par e-mail à rgpd@ademe.fr.
Pour vous désinscrire de l’ensemble de nos communications, cliquez ici.
